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BADGE, subst.
I.− Subst. fém. [Chez les boy-scouts] Morceau de tissu de couleur ou insigne métallique cousu à l'uniforme et correspondant à l'ancienneté, au mérite ou à une spécialité (cf. Leloir 1961) :
Chacun choisit et pousse la spécialité ou les spécialités qu'il aime : gabier, signaleur, botaniste (...). Comme chaque capacité est ici encore sanctionnée par un insigne et qu'un garçon est fier de porter un grand nombre de ces « badges », il n'y a pas à craindre un excès de spécialisation. H. van Effenterre, Hist. du scoutisme,Paris, P.U.F., 1947, p. 65.
II.− Subst. masc. Insigne rond porté généralement à la boutonnière, exprimant des opinions, des préférences, etc., ou bien permettant une identification très rapide (congrès, armée, etc.).
P. ext. Petit bijou de fantaisie. Robe de jeune fille ornée d'un badge (cf. Dict. 1 1971).
Rem. Attesté ds Rob. Suppl. 1970 et Gilb. 1971 qui cite les syntagmes jeunes bardés de badges et port obligatoire d'un badge.
PRONONC. : [badʒ].
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. [Début xxes. d'apr. Lar. Lang. fr.]; 1947 subst. fém. scoutisme, supra; 2. 1966 (Le Figaro ds Gilb. : Vous connaissez le badge? Cet insigne qui ne claironne plus seulement un sigle mais toute une phrase et qu'on met à la boutonnière pour exprimer ses haines, ses préférences, ses espoirs, ses états d'âme. Les premiers badges qu'on vit en France arrivèrent des États-Unis au moment de la campagne électorale du général Eisenhower [1952 ou 1956 ,,I like Ike``]. Depuis, le procédé a fait son chemin et aujourd'hui il déborde largement le secteur politique). Angl. badge attesté en m. angl. au sens de « emblème, marque destinée à distinguer, un chevalier, une troupe armée » dep. ca 1350 (Alexander, 4180 ds NED), d'où son emploi dans la lang. commune comme marque d'une fonction, d'une appartenance à un groupe (1800, Colquhoun, Comm. Thames, XI, 328, ibid.); l'angl. est prob. à rapprocher de l'agn. bagey (1334, Grant Stafford, Eton Archives) auquel il est peut-être empr., d'orig. inc. (MED).
BBG. − Giraud-Pamart 1971. − Leloir 1961.