| AVORTEUR, EUSE, subst. Fam. Personne qui se rend coupable de manœuvres abortives : 1. M. Chicelot eut une exclamation de surprise et, montrant du doigt les ongles de Johnny enduits de vernis rouge, lui dit aimablement : Pardonnez-moi, je n'avais pas vu. C'est donc vous qui êtes l'avorteur?
Aymé, Travelingue,1941, p. 58. − Au fig. : 2. En tant qu'avorteur ou emménagogue de livres et de lettres, ou antimaïeutique!! Je réponds sans gêne que j'ai toujours supplié mes interlocuteurs de ne tenir aucun compte de mes sentiments − ce qui est très facile − ensuite, de ne rien accepter de mes théories sans les éprouver logiquement; ...
Valéry, Correspondance[avec Gide], 1894, p. 216. Rem. 1reattest. (supra ex. 2); dér. de avorter*, suff. -eur2*. Figure ds Rob., Quillet 1965, Pt Rob., Lar. Lang. fr. PRONONC. : [avɔ
ʀtœ:ʀ], fém. [-ø:z]. STAT. − Fréq. abs. littér. : 1. BBG. − Bruant 1901. − Foi t. 1 1968. − Méd. Biol. t. 1 1970. |