| AVOCASSERIE, subst. fém. Action, habitude d'avocasser. A.− Vx. Profession d'avocat, fonctions d'avocat : 1. Appelons de même Poincaré l'avocat lorrain et Jaurès le rhéteur toulousain. Dans cette avocasserie et cette rhétorique, on verra aussi bien les coupes alternées d'une réalité profonde.
A. Thibaudet, Les Princes lorrains,1924, p. 180. − Fam. et péj. Profession d'avocat; ce qui concerne cette profession. Rem. Attesté ds la plupart des dict. gén. du xixes. ainsi que ds DG, Ac. 1932, Quillet 1965. B.− Mauvaise chicane; discussion subtile : 2. L'avocasserie se glisse partout, la rage de discourir, de pérorer, de plaider; ...
Flaubert, Correspondance,1846-47, p. 322. PRONONC. : [avɔkasʀi]. ÉTYMOL. ET HIST. − Apr. 1355 péj. « profession d'avocat » (G. de Digulleville, Trois pelerinages, fo97b ds Gdf. Compl. : D'advocacerie); 1464 « id. » (Pathelin ds Dict. hist. Ac. fr. : On ne saura trouver mon per. − Par saint Jacques, non de tromper Vous en estes un fin droit maistre. − Par celui Dieu qui me fit naistre, Mais de droite avocasserie); 1824 fig. « raisonnement des avocats en matière politique » (Saint-Simon, Catéchisme politique des industriels, pp. 162-163 ds Quem.).
Dér. de avocasser*; suff. -ie*. STAT. − Fréq. abs. littér. : 9. |