| AVELINIER, subst. masc. BOT. Variété de noisetier à gros fruits nommé communément coudrier, particulier aux contrées méridionales de l'Europe : Le jardin même de Touraille cachait de toutes parts la maison. Une allée en faisait le tour, pressée de noisetiers, d'aveliniers, de coudriers; des pieds de bambou noir jaillissaient çà et là entre les châssis à légumes, les carrés de salades et les rangées de choux.
Genevoix, Raboliot,1925, p. 115. Rem. Nouv. Lar. ill. atteste avellanier, dont le fruit est l'avellane, vieux nom de l'aveline (cf. aveline étymol.). PRONONC. ET ORTH. : [avlinje]. Ac. 1798-1878 signalent : ,,on le nomme plus communément Coudrier``; (cf. aussi Littré et Rob.). Nouv. Lar. ill. écrit avelinier ou avellanier. DG cite cette dernière forme à titre hist. (xiiies.), s.v. avelinier. ÉTYMOL. ET HIST. − xiiies. bot. avellanier « variété à gros fruits du coudrier commun » (Gloss. lat.-fr. du XIIIes., B.N. 1. 8426, fo112 vo: Avellane, avellanier); 1562 « id. » (Du Pinet, Pline, XVII, 13, ibid. : coudres et avellaniers); 1751 avelinier « id. » (Encyclop. t. 1).
Dér. de aveline*; suff. -ier*. STAT. − Fréq. abs. littér. : 2. BBG. − Fén. 1970. − Mots rares 1965. − Plais. 1969. |