| AVE, subst. masc. Vieilli et rare. [Dans l'expr. aves et ataves] Aïeul : ... votre femme... personne bien conservée, mais dont l'âge a fait l'objet de mûres réflexions et, d'un long examen de la part des aves et ataves de votre gendre.
Balzac, Petites misères de la vie conjugale,1846, p. 6. Rem. 1. Attesté ds Guérin 1892. 2. On relève une 3eforme homogr. ave (empr. au lat. avis « oiseau ») qu'on a tenté d'introduire dans la lang. au sens de « astronef, iptéronef » en 1863 (cf. La Landelle, Aviat., 1863, p. 173 ds Guilb. Aviat. 1965, index : ,,la structure de ce que nous appelons ave, aéronef ou généralement iptéronef``). ÉTYMOL. ET HIST. − 1130-60 « aïeul » (Coronnemen Louis, éd. Jonckbloet, 457 ds T.-L. : mon droit heritage, Que estora mes ancestres, mes aves) − xives. ds Hug.; repris au xixes., supra; qualifié ,,anc.`` par Guérin 1892.
Empr. au lat. avus « id. » (Plaute, Men., 38 ds TLL s.v., 1610, 13). |