| AUTORAIL, subst. masc. CH. DE FER. Voiture à moteur autonome assurant notamment le transport de passagers sur les lignes secondaires du réseau ferré pour faire la liaison avec les trains de grand parcours : 1. Les lignes de service public, de rendement économique plus médiocre, mais nécessaires à la desserte d'un certain nombre de régions : sur de telles lignes, la substitution de l'autorail à la traction à vapeur sera, dans presque tous les cas, une nécessité.
C. Pineau, La S.N.C.F. et les transp.,1950, p. 128. 2. La firme Michelin est, là aussi, le plus souvent à la pointe du progrès. En 1923, elle lance les premiers pneus pour automobile à basse pression − en 1931, le pneu pour autorail...
L'Industr. fr. du caoutchouc,1965, p. 9. Rem. 1. Équipé de pneumatiques, l'autorail a été baptisé micheline, du nom du constructeur (cf. ex. 2). Ce mot désigne parfois indistinctement tout autorail. Concurrencé un moment aussi par automotrice (cf. Hanse 1949, s.v.), autorail a fini par l'emporter. 2. 1reattest. 1928 (Lar. 20e); composé de rail* et de l'élément préf. auto-2*. PRONONC. : [otɔ
ʀaj] ou [ɔtɔ-]. Cf. automobile. BBG. − Dauzat Ling. fr. 1946, p. 199. |