| AUTOLYSE, subst. fém. A.− BIOL. ,,Dégradation spontanée que subissent tous les tissus, à des degrés divers, sous l'action des enzymes endo-cellulaires`` (Méd. Biol. t. 1 1970) : D'après Krontowski et Poleff, les lipoïdes, au sens étroit du mot, n'apparaissent que dans l'autolyse qui suit la mort. Sous l'influence de quel facteur se produit cette accumulation de lipides dans le corps cellulaire?
Jean Verne, La Vie cellulaire hors de l'organisme,1937, p. 56. B.− PSYCHOL. Synon. de suicide (Moor 1966, Lafon 1969, March. 1970). Rem. 1reattest. 1906 (Le Journal du radium, p. 120 : l'autolyse des tissus morbides); composé de l'élément préf. auto-1* et de l'élément suff. -lyse*. DÉR. 1. Autolyser, verbea) Emploi intrans. : ,,... le placenta autolyse 4 fois plus rapidement et plus activement que les tissus témoins`` (Roussy ds[F. Widal, P.-J. Teissier, G.-H. Roger, Nouv. traité de méd., fasc. 5,1920-24, p. 381]).b) Emploi pronom. (Aviragnet ds [F. Widal, P.-J. Teissier, G.-H. Roger, Nouv. traité de méd., fasc. 2, 1920-24, p. 634]).(1920-24, Aviragnet ds [F. Widal, P.-J. Teissier, G.-H. Roger, Nouv. traité de méd., fasc. 2, p. 634]) : ,,la structure du bacille qui s'autolyse avec peine``; dés. -er). 2. Autolysé, ée, part. passé empl. comme adj.Les tissus autolysés. (1937, J. Verne, La Vie cellulaire hors de l'organisme, p. 168). 3. Autolytique, adj.Qui se dissout lui-même par autolyse. Ferment autolytique. (1920-24, F. Widal, P.-J. Teissier, G.-H. Roger, Nouv. traité de méd., fasc. 5, p. 379); suff. -ique* sur le modèle analyse/analytique, plutôt que composé de l'élément préf. auto1* et du gr. λ
υ
τ
ι
κ
ο
́
ς « propre à délier, qui relâche ». PRONONC. : [otɔli:z] ou [ɔtɔ-]. BBG. − Colas-Cab. 1968. − Duval 1959 (et s.v. autolyser). − Garnier-Del. 1961 [1958]. − Husson 1970. − Lafon 1969. − Lar. méd. 1970. − March. 1970. − Méd. Biol. t. 1 1970 (et s.v. autolytique). − Méd. Psychanal. 1971. − Moor 1966. − Plais.-Caill. 1958. |