| AUTO(-)GREFFE,(AUTO GREFFE, AUTO-GREFFE) subst. fém. BIOL., CHIR. Greffe dans laquelle le greffon est prélevé sur le sujet lui-même : On peut faire aussi des « autogreffes », c'est-à-dire enlever de son siège anatomique, sur un animal donné, un organe que l'on transporte en un autre endroit du corps sur ce même animal. L'autogreffe est la plus facile de toutes les greffes; elle réussit beaucoup mieux que l'homogreffe; quant à l'hétérogreffe, elle ne réussit qu'exceptionnellement.
J. Rostand, La Vie et ses problèmes,1939, p. 74. Rem. 1reattest. 1920-24 (Harvier [F. Widal, P.-J. Teissier, G.-H. Roger, Nouv. traité de méd., fasc. 8, p. 2472]; Roussy [Id., ibid., fasc. 5, p. 518]); composé de greffe* et de l'élément préf. auto-1*. PRONONC. : [otɔgʀ
εf] ou [ɔtɔ-]. Cf. auto-1. STAT. − Fréq. abs. littér. : 3. BBG. − Bonv. 1969. − Chevallier 1970. − Garnier-Del. 1961 [1958]. − Husson 1970. − Méd. 1966. − Méd. Biol. t. 1 1970. − Méd. Psychanal. 1971. − Neyron 1970. |