| AUTOGIRE, subst. masc. AÉRON. Aéronef dans lequel un rotor assure la sustentation; il se déplace horizontalement (p. ex. grâce à un moteur à hélices) et peut atterrir presque à la verticale : Car on se réfère, à propos de Rezé, à une époque plus ou moins rapprochée où les ménagères, partant en autogire des terrasses de l'immeuble, atterriront à Nantes sur des aérodromes « mouchoirs de poche » pour faire leur marché...
H.-P. Hamelet, Un Toit pour chaque Français, Le Figaro,19-20 janv. 1952, p. 10, col. 5. Rem. 1. L'ex. cité ci-dessus, semble confondre autogire et hélicoptère; toutefois seul l'hélicoptère est capable de s'élever verticalement. 2. Attesté ds Lar. encyclop., Quillet 1965, Rob. Suppl. 1970 et Lar. Lang. fr. PRONONC. ET ORTH. : [ɔtɔ
ʒi:ʀ] ou [otɔ-]. Cf. auto-1. Var. autogyre ds Quillet 1965 (autogire ou mieux autogyre) et Lar. Lang. fr. ÉTYMOL. ET HIST. − 1928 aéron. autogire (Lar. 20e).
Empr. à l'esp. autogiro « id. » nom donné à cet appareil en 1923 par son inventeur, Juan de la Cierva, composé de auto- « soi-même » (du gr. α
υ
̓
τ
ο
́
ς « id. ») et giro « mouvement circulaire » (du lat. gyrus « id. » empr. au gr. γ
υ
̃
ρ
ο
ς « cercle »). BBG. − Galiana Déc. sc. 1968. − Spr. 1967. |