| AUTOCAR, subst. masc. Grand véhicule automobile destiné aux transports collectifs à longue distance, aux excursions, etc. Abrév. car :1. − Ah! San Galgano, soupirait-elle, et San Gimignano, la ville aux mille tours! Nous sommes allés là en partant de Sienne, dans une carriole avec des grelots. − Vous iriez maintenant en autocar, disait Augustin, par un petit service assez malodorant, qu'ils ont installé entre Sienne et Massa Maritima, mais les abruptes petites collines ocres et vertes sont bien restées les mêmes.
Malègue, Augustin,t. 2, 1933, p. 81. − Rare, vieilli. Véhicule destiné aux transports urbains : 2. − Vous êtes très lié avec Joseph Quesnel? Alors, peut-être pourriez-vous me dire si le projet pour lequel il était venu dans la région tient toujours... Le remplacement des tramways par des autocars...
Aragon, Les Beaux quartiers,1936, p. 146. PRONONC. ET ORTH. : [otɔkaʀ] ou [ɔ-]. Passy 1914 (cf. aussi Harrap's 1963 et Dub.) transcrit [o] fermé pour l'initiale et note pour cette syll. une durée mi-longue. Pt Rob., Pt Lar. 1968 et Warn. 1968 donnent les deux possibilités de prononc. Dub. donne [o] fermé également à la 2esyll. du mot. Cf. auto-1. Quillet 1965 écrit autocar ou auto-car. ÉTYMOL. ET HIST. − 1910 [Dauzat]; 1922 (Lar. univ.).
Empr. à l'angl. autocar (Mack. t. 1, p. 260) « automobile » attesté dep. 1895 (Westm. Gaz., 17 déc. 3/1 ds NED Suppl.), employé avec un sens spécialisé en fr. Du point de vue sém., le corresp. angl. serait plutôt : Motor char-a-banc, motor coach (Harrap's). STAT. − Fréq. abs. littér. : 72. BBG. − Behrens Engl. 1927, p. 118. − Goug. Mots t. 1 1962, p. 209. |