| AUTHENTIQUE, adj. et subst. I.− Adjectif A.− Qui fait foi, qui fait autorité; dont la forme et le contenu ne peuvent être mis en doute. 1. DR. Acte authentique. ,,Du titre authentique. 1317. L'acte authentique est celui qui a été reçu par officiers publics ayant le droit d'instrumenter dans le lieu où l'acte a été rédigé, et avec les solennités requises. 1318. L'acte qui n'est point authentique par l'incompétence ou l'incapacité de l'officier, ou par un défaut de forme, vaut comme écriture privée, s'il a été signé des parties. 1319. L'acte authentique fait pleine foi de la convention qu'il renferme entre les parties contractantes et leurs héritiers ou ayant-cause`` (Code civil, 1804, p. 237) : 1. (16). Comme, lorsqu'il s'agit d'un acte juridique, la preuve doit, en principe, être faite au moyen d'un écrit (...), la prudence conseille, au moment de la conclusion d'un acte juridique, notamment d'un contrat, d'en fixer le contenu sur un écrit, en prévision d'un litige éventuel. C'est ce qu'on appelle la préconstitution de la preuve. (...). (17). Les écrits qui sont ainsi dressés sont de deux sortes : les actes authentiques et les actes sous seings privés. (...). (18). L'acte authentique est celui qui est régulièrement reçu par un officier public, dans les lieux et dans les cas où la loi lui permet d'instrumenter. (...). Pour les contrats, c'est le notaire qui intervient comme officier public. (...). (19). Un acte (au sens d'instrumentum) ne peut valoir comme authentique qu'autant que sa rédaction rentre dans les attributions de l'officier public qui le reçoit. (...). (20). Il faut, en outre : 1oque l'officier public ait le droit d'instrumenter dans le lieu et au moment où l'acte est passé. Il est incompétent lorsqu'il reçoit un acte en dehors de son ressort; 2oque l'acte soit revêtu de toutes les formalités requises.
Nouv. rép. de dr., Paris, Dalloz, t. 3, 1964, s.v. preuve, p. 771. 2. Vx. Solennel : 2. Ce fut vers ce temps-là que le duc trouva enfin le loisir de prendre possession authentique de son duché. Le 26 novembre 1364, il fit son entrée solennelle dans sa ville capitale de Dijon, accompagné de son frère le duc d'Anjou, de l'évêque d'Autun, dont le diocèse et les domaines comprenaient une grande part de la Bourgogne, des prélats, de la noblesse, des gens de justice, des gens des villes et communes. Il se rendit d'abord à Saint-Benigne.
Barante, Hist. des ducs de Bourgogne,t. 1, 1821-24, p. 118. 3. Original. Conforme à l'original; parfois certifié tel : 3. Comment pouvais-je réparer le mal fait au manuscrit, si ce n'est en donnant au public le texte imprimé d'après une copie authentique? Et cette preuve unique du texte que j'allais publier, pouvais-je la remettre à l'homme qui m'accusait de vouloir falsifier ce texte? Notez que cette pièce, à moi si nécessaire, est, pour la bibliothèque, parfaitement inutile; elle ne peut avoir, aux yeux des savants, l'autorité du manuscrit, ni par conséquent en tenir lieu. S'il y a quelque erreur dans mon édition, c'est que j'ai mal lu l'original, et ma copie ne saurait servir à la corriger. Elle est inutile à ceux qui pourraient douter de la fidélité du texte imprimé, dont elle n'est pas la source; mais elle m'est utile à moi contre l'infidélité et la mauvaise foi du seigneur Furia, qui, s'il l'avait dans les mains, en altérant un seul mot, rendrait tout le reste suspect, au lieu que sa propre écriture le contraint maintenant d'avouer l'authenticité de ce texte, qu'il nierait assurément s'il y avait moyen.
Courier, Lettre à M. Renouard,1810, p. 260. 4. Une seconde série, dirigée par Gustave Lanson, s'y est ajoutée en 1908, qui aborde le xviiiesiècle et le xixe. Ce sont, en général, des modèles d'éditions savantes. Textes reproduisant l'édition complète ou les éditions partielles, réputées les meilleures, et publiées par l'auteur, revus, au cas où n'existent que des éditions posthumes, soit sur les manuscrits ou copies authentiques, soit sur les éditions les plus dignes de crédit; orthographe de ces éditions scrupuleusement respectée, hors les fautes d'impression; en poésie, vers numérotés de 5 en 5; autrement dit : textes purs, absolument exacts et sincères, tels qu'ils sont sortis de la main de l'auteur, ...
La Civilisation écrite,1939, p. 2803. B.− P. ext. 1. [S'applique à un écrit, à un doc., à un texte] Auquel on peut se fier, dont le contenu est véridique : 5. Tel fut le cas de mon ami Berton, typographe de son métier, qui, envoyé dans une fabrique de timbres en caoutchouc, utilisa le propre cachet du commissaire de police, qu'on lui donnait à reproduire, pour se confectionner les plus authentiques des faux-papiers. Après quoi il prit tranquillement le train pour Paris, maintes fois contrôlé en route, mais sûr de son fait, réussissant ainsi la plus « scientifique » et la moins aventureuse des évasions.
Ambrière, Les Grandes vacances,1946, p. 296. − P. métaph. : 6. L'accoutumance lui est venue (à Cécile Sorel), en même temps qu'elle a reçu, d'un public fidèle, ses lettres authentiques de crédit.
Colette, La Jumelle noire,1938, p. 190. − MUSIQUE ♦ Mode authentique. ,,Le chant liturgique romain a retenu 8 M[odes, parmi les modes grecs], surnommés d'après cet usage « M[odes ecclésiastiques] » et divisés en 4 M[odes] authentes ou authentiques et 4 M[odes] plagaux, ou dérivés. Ces 8 M[odes], inexactement appelés tons, sont désignés par des numéros d'ordre, par des noms grecs de nombre déguisés en latin (...) enfin, plus simplement par le nom de leur note finale`` (M. Brenet, Dict. pratique et hist. de la mus., 1926, p. 262). Synon. authente : 7. Saint-Ambroise (...) rapporta toute la musique liturgique à quatre tons seulement. Ces quatre modes étaient les premier, troisième, cinquième et septième tons, qui sont appelés authentiques.
F. Clément, Hist. gén. de la mus. relig.,1860, p. 30. ♦ Cadence authentique. Synon. de cadence parfaite. SYNT. Acte, bail (baux), copie, document, forme, pièce, preuve, texte, titre authentique(s). 2. [En parlant de choses créées par l'homme] Véritable, qui ne peut être controversé, contesté. a) Dont l'origine et la nature sont bien établies. − Qui est de façon certaine l'œuvre de telle personne (auteur, artiste) : 8. Un miroir unique vaut six mille francs, le miroir inventé par un fabricant qui l'exploite coûte cinq cents francs. Un lustre authentique de Boulle monte en vente publique à trois mille francs, le même lustre surmoulé pourra être fabriqué pour mille ou douze cents francs; l'un est en archéologie ce qu'un tableau de Raphaël est en peinture, l'autre en est la copie.
Balzac, La Cousine Bette,1846, p. 363. ♦ P. méton. : 9. C'est un Manet authentique : il est avéré que cette toile est due au pinceau du maître.
Hugues, Expressions d'atelier. − Dont l'origine (époque, fabrication, lieu) ne fait pas de doute : 10. − Vous n'aimez pas mes bibelots?
− Pardonnez-moi, Jacques... C'est un peu... Elle n'osait pas dire : « Vulgaire ». Mais cette sûreté du goût qui lui venait de n'avoir connu et aimé que les vrais Cézanne, non des copies, ce meuble authentique, non l'imitation, les lui faisait obscurément mépriser.
Saint-Exupéry, Courrier Sud,1928, p. 35. − P. ext. ♦ Conforme à certaines règles de fabrication, au modèle du genre : 11. Dans la belle saison les rapins des nombreux ateliers qui avoisinent le Luxembourg, les hommes de lettres inédits, les folliculaires des gazettes mystérieuses, viennent en chœur dîner chez La Mère Cadet, célèbre par ses gibelottes, sa choucroute authentique, et un petit vin blanc qui sent la pierre à fusil.
Murger, Scènes de la vie de bohème,1851, p. 30. ♦ Non altéré, pur : 12. Elle sait aussi bien que vous que Gallardonette est une vieille poison, reprit Mmede Guermantes, dont le vocabulaire, habituellement limité à toutes ces vieilles expressions, était savoureux comme ces plats possibles à découvrir dans les livres délicieux de Pampille, mais dans la réalité devenus si rares, où les gelées, le beurre, le jus, les quenelles sont authentiques, ne comportent aucun alliage, et même où on fait venir le sel des marais salants de Bretagne : ...
Proust, Le Côté de Guermantes 2,1921, p. 502. 13. Aucune vertu n'est achevée sans la sagesse, disaient les platoniciens. Cette sagesse impliquait l'amour effectif du bien souverain. Aucun effort humain n'a valeur définitive sans la charité, affirment les chrétiens. Et il n'est pas de charité sans ouverture à une vérité universelle et intérieure à chacun. Quelles que soient les différences qui subsistent, irréductibles et peut-être plus grandes qu'on ne croit, entre platonisme authentique et christianisme véritable, on ne refusera pas de les voir se rejoindre sur ce point.
Philos., Relig., 1957, p. 4010. − P. méton. [S'applique à des pers.] Qui est conforme au modèle du genre : 14. La veille du jour qu'il avait choisi, il fit par un temps affreux une course d'environ dix lieues dans les environs de Paris, et lorsqu'il arriva à l'hôpital, la fatigue l'avait si bien grimé et le froid l'avait si bien enrhumé, qu'il avait l'air d'un poitrinaire authentique... Quand son tour fut venu de passer à la visite, Melchior aurait bien donné cent de ses plus beaux vers pour cracher un peu le sang. Mais il avait une mine si épouvantable, et la peur de voir sa ruse découverte lui avait procuré une si belle fièvre, que le médecin lui signa sur-le-champ un bulletin d'admission.
Murger, Scènes de la vie de jeunesse,1851, p. 233. 15. Dans l'archipel de la Manche, ainsi que dans la Grande-Bretagne, qui veut rester noble doit rester riche. Un workman ne peut être un gentleman. L'eût-il été, il ne l'est plus. Tel matelot descend des chevaliers bannerets et n'est qu'un matelot. Il y a trente ans, à Aurigny, un Gorges authentique, qui aurait eu des droits à la seigneurie de Gorges confisquée par Philippe-Auguste, ramassait du varech pieds nus dans la mer.
Hugo, Les Travailleurs de la mer,1866, p. 191. b) Conforme à la réalité : 16. Le récit qui suit est de point en point authentique. Je l'ai écrit presque sous la dictée sans y rien changer, sans en rien omettre, sans essayer de le rendre plus « littéraire » ou plus dramatique, ne laissant que les faits tout seuls, tout nus, tout simples, avec tous les noms, tous les mouvements des personnages et les paroles qu'ils prononcèrent.
Maupassant, Contes et nouvelles,t. 2, Une Page d'histoire inédite, 1880, p. 1207. 3. [Qualifie les composantes de la personnalité ou la pers. elle-même] Qui, au-delà des apparences, manifeste l'être le plus vrai, le plus profond, qui reflète la personnalité profonde d'un individu : 17. La seule source vraie de l'art est notre cœur, le langage d'une âme pure et candide. Un tableau qui ne jaillit pas de là ne peut être que vaine jonglerie. Toute œuvre authentique est conçue dans une heure sacrée, enfantée dans une heure bénie; une impulsion du dedans la crée, « souvent à l'insu de l'artiste », ...
Béguin, L'Âme romantique et le rêve,1939, p. 126. 18. ... le choix que chacun faisait de lui-même [sous l'occupation allemande] était authentique, puisqu'il se faisait en présence de la mort...
Sartre, Situations III,1949, p. 12. − P. ext. Qui a une vraie valeur, qui est original : 19. Voilà un nouveau pas de fait. L'on eût pu s'en douter plus vite, tant il était sensible, tout à l'heure, que l'accent portait moins sur la découverte que sur le découvreur. « Il mord... Il excelle... Il bouillonne... Il fond joyeusement... », ce n'est guère ainsi que l'on parle d'un savant. Mais plutôt d'un acrobate, de quelque champion de la course ou du saut. Comme s'il n'était pas moins difficile, ni moins dangereux d'échapper aux idées convenues, aux sentiments acquis, aux mœurs banales − d'être, en un mot, authentique − que de vaincre un instant la distance ou la pesanteur.
Paulhan, Les Fleurs de Tarbes,1941, p. 197. SYNT. Authentique liberté; christianisme, connaissance, existence, histoire, manière, mot, œuvre, pensée, portrait(s), sentiment authentique(s); faits, marquis, monuments, saints authentiques. II.− Emploi subst. A.− Subst. masc. et fém., (p. ell. du subst.). Ce qui est authentique : 20. ... ici il y a la même différence qu'entre l'ersatz et l'authentique...
I. Stravinsky, Chroniques de ma vie,1931, p. 142. B.− Subst. fém. 1. Vx. Original d'un acte, écrit authentique : 21. Napoléon accumulait tant de motifs, tant de prétextes, tant d'excuses, en laissant planer des soupçons sur des têtes autres que la sienne, alors qu'il avait donné lui-même l'ordre du meurtre. La pièce étant publiée détruirait les raisonnements, d'ailleurs fort justes, que je fais, relatifs à la mort du dernier des Condés : il n'y aurait qu'un seul coupable, les autres resteraient de simples soldats à qui toute réflexion est interdite et qui sont forcés à l'obéissance passive; les juges ne seraient plus que les greffiers d'une sentence à eux dictée, les bourreaux des machines à frapper, les fossoyeurs des ouvriers diligents. Cet ordre expliquerait encore la clause du testament dans laquelle Bonaparte se loue de son action : il prenait de loin ses précautions pour ne pas paraître en contradiction avec un témoignage qu'il croyait détruit, mais qui en fin de compte pouvait ne pas l'être. Ce qu'il y a de plus extraordinaire c'est l'existence même de cette authentique : telles choses peuvent être confiées verbalement à un homme; mais on ne les écrit jamais. Du reste l'authentique, si véritablement elle existe (doute que je me plais à répéter), n'apprendrait rien de nouveau, ce ne serait qu'une redondance de fait, qu'une superfétation, curieuse puisque après tout le meurtre est avoué par Napoléon; ...
Chateaubriand, Mémoires d'Outre-Tombe,t. 2, 1848, p. 171. 2. DR. ANC. a) Les Authentiques. Traduction des Novelles de Justinien ou extraits de ces Novelles. Rem. Attesté ds la plupart des dict. gén. du xixes. ainsi que ds DG, Lar. encyclop. et Quillet 1965. b) Authentique ou peine de l'authentique. Peine figurant dans les Novelles de Justinien et prononcée en France contre la femme adultère et consistant, après avoir fait raser et fouetter celle-ci, à l'enfermer dans un monastère durant deux ans, délai à l'expiration duquel elle était soit reprise par son mari, soit contrainte à prendre l'habit religieux. Rem. Attesté ds la plupart des dict. gén. du xixes. ainsi que ds DG. PRONONC. ET ORTH. : [ɔtɑ
̃tik] ou [o-]. Passy 1914, Pt Rob. et Warn. 1968 donnent les deux possibilités de prononc. Passy note une durée mi-longue sur la 1resyll. dans le cas de [o] fermé. Barbeau-Rodhe 1930, Dub., Harrap's 1963 et Pt Lar. 1968 transcrivent uniquement [o] fermé (cf. aussi les dict. hist.). Au sujet de [ɔ] ouvert ou [o] fermé, cf. augmenter. Noter également que Passy et Barbeau-Rodhe mettent une durée mi-longue sur la 2esyll. Enq. : [otãtik]. Fér. 1768 souligne : ,,authentique et ses dérivés doivent s'écrire avec un h``. ÉTYMOL. ET HIST.
I.− Adj. a) 1211 dr. autentique « dont la certitude, la valeur est inattaquable; qui peut faire foi » (Cart. de Ponthieu, B.N. 1. 10112, fo115 rods Gdf. Compl. : Et pour que le cose jugie ne soit mise en oublianche, ele sera commandee a autentique escripture); b) 1403 auctentique « [en parlant de personnes] dont l'autorité est reconnue, légitime » (Christine de Pisan, Long. est., 5511, ibid.); c) 1751 spéc. mus. ton authentique (Encyclop.).
II.− Subst. a) 1remoitié xiiies. « minute d'un acte, d'un écrit authentique [diplomatique] » (H. d'Andeli,
Œuvres, éd. Héron, IV, 336 ds T.-L. : Antentique, Qode, Digeste); b) xvies. subst. fém. plur. hist. du dr. les Authentiques « Extraits des Novelles de Justinien » (E. Pasquier, Recherches, IX, 34 ds Hug.).
Empr. au b. lat. authenticus (lui-même empr. au gr. α
υ
̓
θ
ε
ν
τ
ι
κ
ο
́
ς « qui consiste en un pouvoir, une autorité absolus » d'où « garanti, inattaquable » ds Liddell-Scott) I a, adj. « authentique, original (en parlant de textes) » (Tertullien, Praescr., 36 ds TLL s.v., 1598, 49); I b (Id. Adv. Marc., 4, 35, ibid., 1598, 78); I c, empr. au lat. médiév. authenticus « modes musicaux approuvés par Saint-Ambroise et reconnus comme les principes du plain-chant, faisant autorité en la matière » (fin viiies. Alcuin (?) Mus., p. 26a, 32 ds Mittellat. W. s.v., 1281, 64); II a, subst. neutre authenticum « acte authentique » (Paulus, Dig., 22, 4, 2 ds TLL s.v., 1589, 68); au sens II b, cf. lat. médiév. (1229-30 Burchardus Ursbergensis, praep. Chron., p. 16, 8 ds Mittellat. W. s.v., 1282, 63). STAT. − Fréq. abs. littér. : 988. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 1 031, b) 555; xxes. : a) 1 300, b) 2 242. BBG. − Bach.-Dez. 1882. − Barr. 1967. − Bouillet 1859. − Comm. t. 1 1837. − Dupin-Lab. 1846. − Éd. 1913. − Foi t. 1 1968. − Foulq.-St-Jean 1962. − Lal. 1968. − Lar comm. 1930. − Lavedan 1964. − Le Breton 1960. − Le Breton Suppl. 1960. − Marcel 1938. − Miq. 1967. − Mots rares 1965. − Paré (G.). Le Roman de la rose et la scolast. courtoise. Paris-Ottawa, 1941, pp. 23-25. − Raibaud (G.). Sens oubliés du mot authentique. R. univ. 1938, t. 47, no8, pp. 243-246. − Rigaud (A.). Parlez-vous hexagonal? Vie Lang. 1969, p. 649. − Rolland-Coul. 1969. − Schalk (F.). Über echt und authentique, auténtico. Rom. Forsch. 1959, t. 71, pp. 174-182. − Spr. 1967. − St-Edme t. 2 1825. |