| AURISTE, adj. et subst. masc. MÉD. [En parlant d'un médecin] Qui s'occupe spécialement des maladies des oreilles. − Emploi subst. Un auriste : « Avant-hier, Héquet, en arrivant à Maisons pour y passer le dimanche comme chaque semaine, a vu tout de suite que la petite était en danger. Il s'est procuré une voiture d'ambulance, et, dans la nuit, il a ramené femme et enfant à Paris. Bon. Il m'avait téléphoné en arrivant. J'ai vu la petite, dimanche, à la première heure. J'avais pris l'initiative de convoquer un auriste, Lanquetot. Nous avons trouvé toutes les complications possibles : mastoïdite, naturellement; infection du sinus latéral, etc. Depuis hier, nous avons tout essayé. En vain. L'état s'aggrave d'heure en heure. Ce matin, phénomènes méningés... »
R. Martin du Gard, Les Thibault,La Consultation, 1928, p. 1067. Rem. 1. Méd. Biol. t. 1 1970 donne comme synon. otologiste, Lar. encyclop. y renvoie. Nouv. Lar. ill. renvoie, quant à lui, à auriculiste, Rob. à oto-rhino-laryngologiste. Ce dernier mot (sous la forme fam. oto-rhino) a pratiquement remplacé auriste. 2. 1reattest. 1865 (Littré-Robin); dér. du rad. du lat. auris « oreille », suff. -iste*. PRONONC. : [oʀist] ou [ɔ-]. Seul dict. mod. à transcrire le mot, Warn. 1968; seul dict. hist. à transcrire le mot, DG, qui donne uniquement [o] fermé pour la 1resyll. Pour [o] fermé ou [ɔ] ouvert, cf. augmenter et auréole. STAT. − Fréq. abs. littér. : 2. BBG. − Garnier-Del. 1961 [1958]. − Littré-Robin 1865. − Méd. Biol. t. 1 1970. |