| AULA, subst. fém. A.− HISTOIRE 1. ANTIQ. ROMAINE a) Salle d'entrée, grand vestibule d'une maison; cour intérieure. Quelquefois synon. de atrium. Rem. Attesté ds Lar. 19e, Guérin 1892, Nouv. Lar. ill., Quillet 1965. b) Cour ou lieu découvert entouré des communs et situé devant l'entrée d'une maison. Rem. Attesté ds Guérin 1892, Nouv. Lar. ill., Lar. encyclop., Quillet 1965. 2. Palais où résidait la Cour. Rem. Attesté ds Nouv. Lar. ill., Lar. encyclop. − Ensemble des personnes composant la Cour. Rem. Attesté ds ibid. − Aula Regia. Partie centrale de la scène des théâtres représentant le palais royal. Rem. Attesté ds Guérin 1892, Nouv. Lar. ill. B.− Dans certaines universités, grande salle des actes et des fêtes : 1. Mon voyage à Strasbourg. Venu à Strasbourg le 13 novembre 1920, pour mes conférences du Génie du Rhin. Commencé le 15 novembre, à l'aula de l'université.
Barrès, Mes cahiers,t. 13, 1920-21, p. 56. 2. C'est une prodigieuse émotion pour un écrivain français, (...) s'il pénètre dans l'aula pleine de maîtres et de jeunesse, au cœur même de la sympathie...
Barrès, Le Génie du Rhin,1921, p. 11. ÉTYMOL. ET HIST. − 1866 Antiq. romaine (Lar. 19e).
Empr. au lat. aula « cour d'une maison » (Horace, Epist., 1, 1, 87 ds TLL s.v., 1455, 74). STAT. − Fréq. abs. littér. : 2. BBG. − Archéol. chrét. 1924. − Bach.-Dez. 1882. |