| AUBERGISTE, subst. masc. Personne qui tient une auberge : Les hôteliers, les aubergistes, qui vendent eux aussi du vin, donnent en outre à manger et à coucher. Ceux-là non plus ne passent pas pour de petits saints. Ils vivent des voyageurs, et les histoires ne manquent pas qui racontent les malheurs de leurs victimes, ...
Faral, La Vie quotidienne au temps de st Louis,1942, p. 77. Rem. Selon Mét. 1955, ,,c'est en général le restaurateur. Cependant, dans certaines régions, il peut s'agir du cabaretier.`` PRONONC. : [obε
ʀ
ʒist]. Pour la possibilité d'une prononc. de la 1resyll. avec [ɔ] ouvert, cf. auberge1. Passy 1914 note, pour cette syll. une durée mi-longue. ÉTYMOL. ET HIST. − 1667 (Sixte Le Tac, Hist. Chronolique (sic) du Canada, 22, Treveilland d'apr. Delboulle, Recueil de notes lexicol., ms. déposé à la Sorbonne : Les plus belles maisons sont occupées par les marchands ou les aubergistes).
Dér. de auberge1*; suff. -iste*. STAT. − Fréq. abs. littér. : 445. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 642, b) 1 254; xxes. : a) 600, b) 310. BBG. − Bach.-Dez. 1882. − Blanche 1857. − Bouillet 1859. − Bruant 1901. − Comm. t. 1 1837. − Lar. comm. 1930. − Mét. 1955. − Réau-Rond. 1951. − Sill. 1965. − St-Edme t. 2 1825. |