| ATTRIBUABLE, adj. [Suivi de la prép. à] Qu'il faut attribuer à, qui doit ou peut être attribué à : 1. Je causerai encore, cette après-midi, avec M. Payne que je vais voir pour ma première heure de liberté, attribuable au dimanche, où les lettres même ne partent pas.
Mallarmé, Correspondance,1871, p. 22. 2. Il [Prédolé] portait ses bras un peu loin du corps avec une sorte de gaucherie, attribuable sans doute aux énormes mains qui sortaient des manches.
Maupassant, Notre cœur,1890, p. 446. PRONONC. : [atʀibɥabl̥]. ÉTYMOL. ET HIST. − 1508-17 (Fossetier, Cron. Marg. ms. Brux. 10509, fo151 vods Gdf. Compl. : Combien que ses loenges soit plus attribuables a fortune que a quelque faict digne de memoire par elle faict); cf. 1512 (Marot, Poème inédit, éd. G. Guiffrey, Dédic. p. 61 ds Barb. Misc. 22, 1938-43, p. 216); ne semble pas figurer ds les dict. des xviieet xviiies.; rare au xixes. : 1834 (Taxil, Topographie physique et médicale de Brest, 84, ibid. : Attribuables à la majorité).
Dér. du rad. de attribuer*; suff. -able*. STAT. − Fréq. abs. littér. : 8. BBG. − Barb. Misc. 22 1938-43, p. 216. |