| ATTRAYANT, ANTE, adj. Qui a, qui exerce de l'attrait; qui attire par sa manière d'être agréable, séduisante. Avoir qqc., n'avoir rien d'attrayant. A.− [En parlant d'une chose concr. ou abstr.] Spectacle, travail attrayant : 1. Il en est des sciences comme de la vertu, rarement les aime-t-on pour elles-mêmes; et de fait, elles n'ont rien d'assez attrayant pour séduire, pour inspirer un goût soutenu, et le tourner en passion : aussi n'y a-t-il guère que les avantages qu'on en retire qui puissent engager à les cultiver.
Marat, Les Pamphlets,Les Charlatans modernes, 1792, p. 269. 2. ... sans y mettre aucune distinction, j'enveloppais de mon amour toutes choses de la nature, les minimes comme les considérables, les répulsives tout aussi bien que les attrayantes; ...
Milosz, L'Amoureuse initiation,1910, p. 137. B.− Plus rare. [En parlant d'une pers. ou d'une partie du corps] Figure, société attrayante : 3. Sa nuque nue, ses traits fins, gracieux, un air naturel de vivacité et de timidité, tout la faisait attrayante au possible.
Pourrat, Gaspard des montagnes,Le Pavillon des amourettes, 1930, p. 99. PRONONC. ET ORTH. : [atʀ
εjɑ
̃], fém. [-ɑ
̃:t]. Dub. transcrit la 2esyll. du mot avec [e] fermé (cf. aussi Fér. 1768, Fér. Crit. t. 1 1787 et Gattel 1841). Fér. Crit. t. 1 1787 propose la graph. atrayant. STAT. − Fréq. abs. littér. : 304. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 637, b) 428; xxes. : a) 310, b) 331. BBG. − Bél. 1957. − Duch. Beauté 1960, p. 78. − Gottsch. Redens. 1930, p. 406. |