| ATTRAPOIRE, subst. fém. A.− Vx. Piège pour animaux. Rem. ,,Il n'est guère d'usage en ce sens`` (Ac. 1798). B.− Fig., fam., vieilli. Fourberie, ruse, moyen employé pour tromper quelqu'un. Les filous ont cent sortes d'attrapoires. La plaisante attrapoire (Ac.1878). Rem. Dès Ac. 1835. ,,Ce mot vieillit dans les deux sens``. N'est plus attesté ds Ac. 1932. PRONONC. : [atʀapwa:ʀ]. ÉTYMOL. ET HIST.
A.− Subst. fém. 1547 atrapouere « embuscade » (Du Fail, Prop. rust., p. 84, Bibl. elz. ds Gdf. Compl. : Prindrent chemin confusement a s'en retourner, ne pensant à l'atrapouere); d'où 1574 attrapoire « fourberie, tromperie » (Eusèbe Philadelphe [Nicolas Barnaud], 2eDialogue du Réveille-Matin du Français, 172 ds FEW t. 17, p. 357a s.v. trappa).
B.− Subst. masc. 1575 attrapoir « piège pour attraper les animaux » (Thevet, Cosmogr., VIII, 8 ds Gdf. Compl. : Ils dressent donc de tels attrapoirs en divers lieux, ou quelquefois des ours ont esté prins), forme isolée; 1611 attrapoire (Cotgr.).
Dér. du rad. de attraper* étymol. I et II 1; suff. -oire*. BBG. − Chesn. 1857. |