| ATTIFEMENT, subst. masc. Fam. et ordinairement péj. A.− Action d'attifer, de s'attifer : 1. Dans la chambre de madame Chèbe (...) Désirée Delobelle présidait à l'attifement de Sidonie.
A. Daudet, Fromont jeune et Risler aîné,1874, p. 31. B.− Accoutrement, manière d'être attifé : 2. Ce que Sidonie enviait par-dessus tout à Claire, c'était l'enfant (...) C'est si joli cet attifement de ceintures flottantes et de longues plumes qui suit les jeunes mères dans le tourbillon des rues.
A. Daudet, Fromont jeune et Risler aîné,1874p. 100. − Péj. : 3. MmeDaudet fait avec raison la remarque de la parfaite ressemblance des noces des gens riches avec les noces des ouvriers, et comme les gens distingués, dans l'attifement de ce jour, deviennent communs, et comme on croirait que ça doit finir le soir par une goguette.
E. et J. de Goncourt, Journal,1888, p. 862. PRONONC. : [atifmɑ
̃]. ÉTYMOL. ET HIST. − Ca 1250 (Th. de Kent, Geste d'Alis., B.N. 24364, fo44 vods Gdf. Compl. : N'ai sez faiz − d'Alexandre − acreu, çoe vus di verreiement, Mes beles paroles e ai mis nequedent N'ai acreu l'estorie ne jo n'i ost neent, Pur plaisir as oianz est un atiffement), rare jusqu'au xixes. où il devient plus usité que son synon. attifage.
Dér. de attifer*; suff. -ment1*. STAT. − Fréq. abs. littér. : 3. BBG. − Duch. Beauté 1960, p. 94. |