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ATTERREMENT, subst. masc.
Littér. État d'une personne atterrée (cf. atterrer1B 2) :
1. Quand je rentrai, après trois heures de queue et de hurlements devant les cuisines, et que tous eurent vu, de leurs yeux vu, en quoi consistait au juste la distribution : cinq litres environ de bouillon liquide où nageaient trois morceaux de mou gros comme des noisettes, il y eut sur tous les visages une telle expression d'atterrement que j'en fus plus triste que de ma propre déception. Ambrière, Les Grandes vacances,1946, p. 39.
Rem. On rencontre dans les textes un atterrement néol. d'aut., poét. au sens d'« action de toucher terre (après avoir été projeté dans les airs) » se rattachant au sens étymol. de atterrer* :
2. Ils [les rochers] pensent (comme des statues sans se donner la peine de le dire) que ces teintes sont empruntées aux lueurs des cieux au soleil couchant, lueurs elles-mêmes par les cieux essayées tous les soirs en mémoire d'un incendie bien plus éclatant, lors de ce fameux cataclysme à l'occasion duquel projetés violemment dans les airs, ils connurent une heure de liberté magnifique terminée par ce formidable atterrement. Ponge, Le Parti pris des choses,1942, p. 78.
PRONONC. − Seule transcr. ds Littré : a-tê-re-man.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. xives. « action de renverser par terre » (Serm. lat. fr., ms. de Salis, fo24 vods Gdf. : Aterrement de forte gent), attest. isolée; 2. 1845 (Besch. : Atterrement. Action de terrasser. Fig. épouvante, effroi. Inusité). Dér. de atterrer* étymol. 1; suff. -ment1*.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 4.