| ATIMIE, subst. fém. ANT. GR. Perte totale ou partielle des droits civils et politiques. − P. comp. : ... [l'Académie des Beaux Arts] C'était pour les peintres indépendants, quelque chose d'analogue à l'ostracisme athénien, à l'atimie.
G. Rivière, Cézanne,1936, p. 37. Rem. Noter dans l'ex. cité le rapprochement avec ostracisme. L'ostracisme et l'atimie entravent l'exercice des droits du citoyen, l'ostracisme en le bannissant, l'atimie en le privant de ses droits. PRONONC. − Dernière transcr. ds Littré : a-ti-mie. ÉTYMOL. ET HIST. − 1877, 3 mars (Perrot, Rev. crit., p. 141 ds Littré : Plusieurs décrets, édictant contre l'auteur d'un délit défini une double peine, à la fois l'atimie et la confiscation des biens).
Du gr. α
̓
τ
ι
μ
ι
́
α « id. » (Eschyle, Les Euménides, 395 ds Bailly). BBG. − Barr. Suppl. 1967. |