| ATHÉROME, subst. masc. MÉDECINE A.− Synon. peu usité de kyste sébacé,autrefois nommé athéronome en raison de la bouillie blanchâtre qu'il renferme (cf. Garnier-Del. 1958). B.− Usuel. Lésion artérielle caractérisée par la formation dans la tunique interne d'une plaque jaunâtre constituée notamment de dépôts lipoïdiques : ... il est (...) plus fréquent, (...) de voir les thromboses se former dans les artères antérieurement altérées par l'artérite chronique, par l'athérome.
P. Menetrier, M. Stévenin ds(F. Widal, P.-J. Teissier, G.-H. Roger, Nouv. traité de méd.,1926, p. 205). PRONONC. ET ORTH. : [ateʀom] ou [ateʀ
ɔm]. Nysten 1814 écrit atherôme. ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1545-90 (Ambr. Paré,
Œuvres complètes, p. J.F. Malgaigne, V, 7 ds Hug. : Le sang peche ... par concretion ... dont se fait Atheroma, Steatoma et Meliceris; V, 17 : Dans l'Atherome est trouvé un humeur semblable à bouillie qu'on fait manger aux petits enfans), qualifié de ,,vieillissant`` par Garnier-Del.; 2. 1958 athérome artériel, supra.
Empr. au lat. atheroma attesté au même sens dep. Celse, 7, 6 ds TLL s.v., 1034, 27 lui-même empr. au gr. α
̓
θ
η
́
ρ
ω
μ
α « loupe de matière graisseuse » (Galien, 2, 272 ds Bailly), dér. de α
̓
θ
η
́
ρ
α (attique α
̓
θ
α
́
ρ
η) « bouillie de farine ». BBG. − Bonv. 1969. − Garnier-Del. 1961 [1958]. − Lar. méd. 1970. − Littré-Robin 1865. − Méd. 1966. − Méd. Biol. t. 1 1970. − Nysten 1814. − Pomm. 1969. − Privat-Foc. 1870. − Quillet Méd. 1965. |