| ASTIQUAGE, subst. masc. Action d'astiquer, en particulier les équipements du soldat : 1. Les hommes ronchonnaient : − Ah! Salut! ... On n'est pas ici pour faire le Jacques? ... Pourquoi aussi qu'il nous ferait pas astiquer nos boutons! On n'avait pas touché de tripoli : sans cela il y eût songé... car l'astiquage, pour le capitaine Puche, était une des formes de la discipline, un des moyens les plus sûrs d'assouplir sa troupe et de l'habituer à obéir, toujours.
Benjamin, Gaspard,1915, p. 28. Rem. En arg. milit., on emploie surtout la forme abr. astique*. − Action de s'astiquer, de se pomponner : 2. Le général [parlant de ses filles]
C'est trop de maquillage... Le diable soit de leur maquillage et de leur astiquage.
E. Villars, Les Précieuses du jour,1866, p. 19. Rem. 1reattest. supra ex. 2; dér. de astiquer*, suff. -age*. PRONONC. : [astika:ʒ]. STAT. − Fréq. abs. littér. : 5. BBG. − Larch. 1880. |