| ASSOMMAGE, subst. masc. Rare. Action d'assommer, résultat de cette action (cf. assommade) : 1. ... la mort de Gaspar comme mon assommage avaient-ils été le fait de novices ou d'individus peu doués...
Vialar, La Mort est un commencement,La Haute-mort, 1951, p. 172. − Spéc. Ce que font les assommeurs (cf. assommeur A) : 2. L'assommage politique n'est pas un fait nouveau et il ne faudrait pas fouiller bien profondément l'histoire pour en trouver des traces plus ou moins marquées dans le récit des répressions au bénéfice de l'ordre public, c'est-à-dire de l'ordre établi, quoi que ce soient, en beaucoup de cas, des ordres bien différents.
Pol.1868, s.v. assommeur. Rem. Absent des dict. consultés. Comme le suggère le suff. -age*, il s'attache à ce mot une nuance d'action purement matérielle et comme déshumanisée. ÉTYMOL. ET HIST. − 1464 « action d'assommer » (Pathelin, éd. R.T. Holbrook, v. 1040-44 : Tu me rendras, quoy qu'il adviengne, Six aulnes... dis je, l'essomage (var. assomage De mes bestes, et le dommaige, Que tu m'as fait depuis dix ans), attest. isolée); repris au xixes., supra.
Dér. de assommer* étymol. 1; suff. -age*. [La date 1923, Lar. donnée par FEW t. 12, p. 94, col. a, semble inexacte, le mot ne figurant ds aucun des Lar. consultés.] |