| ASSEMBLEMENT, subst. masc. Vx, rare. Action d'assembler, résultat de cette action : 1. Le mot église veut dire assemblement, le lieu en qui tous les chrétiens réunis se trouvent assimilés dans l'unité d'un même corps mystique.
Claudel, La Jeune fille Violaine,2eversion,1901, p. 646. 2. C'est par le cœur et par la conscience, c'est par le caractère, c'est par le dosage de ces dons innés et de ces qualités conquises, dont l'assemblement unique constituait sa personnalité, ce par quoi il était l'homme [M. Hébert] qu'il était, et aucun autre.
R. Martin du Gard, In memoriam,1921, p. 567. Rem. Pour Lar. 19ece mot est vx, mais ,,aucun autre mot actuellement en usage ne peut en tenir lieu``. PRONONC. − Dernière transcription ds DG : à-san-ble-man [e = ə]. ÉTYMOL. ET HIST. − 1. Ca 1040 « alliance, union, mariage » (Alexis, st. 9d, G. Paris ds Gdf. : Ensemble en vont li dui pedre parler Lor dous enfanz volent faire asembler, Noment le terme de lor asemblement) − début xviies. (Malherbe,
Œuvres, éd. L. Lalanne, I, 231, vers 55 ds t. V Lexique : [à propos de deux mariages royaux] C'est en l'assemblement de ces couples célestes, etc.); 2. 1287 « action d'assembler, de joindre, de réunir » (Cartulaire d'Auchy, p. 315, Bétencourt ds Gdf. : Pour cretines de iaues ou pour assanlement de terres des cans) − début xviies. (Malherbe, op. cit., IV, 211, ibid. : L'assemblement que vous faites de l'intérêt du Roi et de la Reine avec le vôtre); qualifié de ,,vieux mais qui serait utile`` ds Fér. Crit. t. 1 1787; 1863 (Littré).
Dér. de assembler*; suff. -ment1*. STAT. − Fréq. abs. littér. : 7. BBG. − Lew. 1960, p. 71, 124. |