| ASSASSINEMENT, subst. masc. Vx, inus. Action d'assassiner : 1. Ce mauvais chirurgien de village, avec ses ferremens et son indextérité, n'est pas coupable d'un assassinat, soit mais d'un assassinement.
S. Mercier, Néologie,t. 1,1801, p. 52. 2. « Avez-vous vu l'armée prussienne entrer dans Paris? » demanda Courtenay. − « Oui, et j'ai pensé que trois poignards l'eussent empêché. » − « Oh! quel assassinement, ce Tisselin, » déclara la Nine.
Lui, s'animant : − « Assassiner! Empoisonner! Tout est là : ... »
Peladan, Le Vice suprême,1884, p. 182. Rem. 1. Attesté ds Besch. 1845 ,,assassinat, vx et inus.`` 2. Dans l'ex. 2, assassinement, sans doute par une ell. très audacieuse (quelle soif d'assassinement chez ce Tisselin) est curieusement apposé à un nom de personne. ÉTYMOL. ET HIST. − 1544 (Des Périers, Nouv. Récr., 29 ds Hug. : Le povre hère fut pris et amené ou apporté tout vif en la ville du Maine, où fut faict son procès, et fut sacrifié publiquement pour les volleries, larrecins, pilleries ... deceptions, assassinementz... par luy commis et perpetrez) − 1611, Cotgr.; repris par Trév. 1740; rare, qualifié de ,,vieux et inusité`` par Besch. 1845.
Empr. à l'ital. assassinamento « id. » (Tracc., 106, 107) attesté dep. xve-xvies. (Léonard de Vinci [1452-1519], Scritti scelti, 352 ds Batt.). STAT. − Fréq. abs. littér. : 1. BBG. − Goug. Lang. pop. 1929, p. 138. |