| ASSAILLEMENT, subst. masc. Arch., inus. Assaut : Ma pauvre âme (...) frissonne aux voluptés extérieures, car elles sont joyeuses aussi, elle frissonne et cherche un refuge en vain dans je ne sais plus quelle Thébaïde contre l'assaillement violateur du dehors − et qui la cerne, la pauvrette!
Gide, Correspondance[avec Valéry],1891, p. 58. Rem. Attesté ds Ac. Compl. 1842 avec la mention ,,anc. t. milit.`` et ds Besch. 1845 avec la mention ,,vieux et inusité``. Il s'ajoute peut-être, par rapport à assaut, une idée itér. ou d'intensité. ÉTYMOL. ET HIST. − Apr. 1500 (?) (Noguier, Hist. Tolos., III, 11 ds Gdf. : Voiant si soudain assaillement); av. 1614 (Brantôme, Couronnels françois, V, 317 ds Hug. : [Dom Pedro] ne vouloit qu'ilz bougeassent de leur retrenchement et advantage, voulans là attendre l'assaillement).
Dér. de assaillir*; suff. -ment1*. STAT. − Fréq. abs. littér. : 1. |