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ASEPTIQUE, adj.
MÉDECINE
A.− Qui concerne l'asepsie. Méthode aseptique, principes aseptiques, opération aseptique :
1. Une ou plusieurs salles, pouvant être réduites aux dimensions d'un box, comparables à une salle d'opérations aseptiques dans un service chirurgical. (...). Les murs doivent pouvoir être lavés à grande eau et le sol inondé pour éviter la contamination par les poussières soulevées dans l'air. J. Verne, La Vie cellulaire hors de l'organisme,1937, p. 18.
Rem. Ds Guérin 1892, confusion avec antiseptique. Attesté ds la plupart des dict. gén. du xixeet xxes. de Guérin 1892 à Lar. Lang. fr.
B.− Exempt de tout organisme microbien. Pansement aseptique, milieu aseptique.
− Spéc. [En parlant d'une maladie] Lithiase aseptique (cf. Ce que la France a apporté à la méd. dep. le début du XXes., 1946);épanchement aseptique.
♦ Animaux aseptiques. Animaux élevés à titre expérimental dans de rigoureuses conditions d'asepsie (cf. Lar. encyclop. Suppl. 1968).
− Au fig. :
2. Et comment mourrait une œuvre (...) parfaitement aseptique et qui ne porte en soi aucun germe de corruption? A. Arnoux, Visite à Mathusalem,1961, p. 55.
DÉR.
Aseptiquement, adv.D'une manière aseptique, en respectant la nécessité et les méthodes de l'asepsie. (1910, E. Brumpt, Précis de parasitologie, p. 113; suff. -ment2*).
PRONONC. : [asεptik]. Prononc. sourde de -s- intervocalique apr. le préf. a- (cf. Mart. Comment prononce 1913, p. 317 et Kamm. 1964, p. 194).
STAT. − Fréq. abs. littér. : 1.
BBG. − Duval 1959. − Garnier-Del. 1961 [1958]. − Lar. méd. 1970. − Littré-Robin 1865. − Méd. 1966. − Méd. Biol. t. 1 1970. − Uv.-Chapman 1956.