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ARÉNICOLE, adj. et subst.
ZOOL. Qui vit dans le sable ou dans les endroits sablonneux. Lombric, ver arénicole.
− Subst. fém. plur. Les arénicoles. Famille d'annélides dorsibranches qui vivent dans les sables des bords de la mer, et dont l'espèce la plus connue est l'arénicole des pêcheurs, utilisée comme appât :
1. J'observe dans la partie antérieure du corps du lombric marin ou arénicole cinq bourses grisâtres de chaque côté, suspendues par des vaisseaux et de la cellulosité; elles paroissent bien analogues à celles du ver de terre. Cuvier, Leçons d'anat. comp.,t. 5, 1805, p. 186.
2. Arénicole. Quand le flot s'est retiré depuis déjà un certain temps, la planitude de la plage n'est plus interrompue que de place en place par de petits amas de tortillons de sable (...). Ces amas ne sont autre chose que les déjections d'un ver, l'Arénicole des pêcheurs (arenicola piscatorum). H. Coufin, Animaux de nos pays,1909, p. 454.
3. Du même âge sont (...), les schistes et grès schisteux à grain fin de Przibram en Bohème, avec traces attribuées à des vers arénicoles. A. de Lapparent, Abrégé de géol.,1886, p. 152.
PRONONC. : [aʀenikɔl].
ÉTYMOL. ET HIST. A.− Subst. 1801 hist. nat. « genre de vers vivant dans le sable » (J.-B. Lamarck, Système des animaux sans vertèbres, Paris, p. 324 : IVegenre. Arenicole. Arenicola. Corps cylindrique, annelé...). B.− Adj. 1838 hist. nat. (Ac. Compl. 1842). Dér. de arène*; suff. -cole*.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 12.
BBG. − Bouillet 1859. − Husson 1970. − Littré-Robin 1865. − Méd. Biol. t. 1 1970. − Mots rares 1965. − Perraud 1963. − Plais. 1969. − Plais.-Caill. 1958. − Pollet 1970. − Privat-Foc. 1870. − Séguy 1967.