| ARRÉRAGER, verbe intrans. DR. [En parlant d'une pension, d'une rente] A.− Être en retard de paiement. Il ne faut pas laisser arrérager ses rentes, ses pensions (Ac.1835-1932). Rem. Arrérager s'emploie le plus souvent à l'infinitif. B.− Emploi pronom. S'arrérager.Rester dû après échéance : D'après une règle traditionnelle, « aliments ne s'arréragent pas ». On entend par là que le créancier qui n'a pas demandé le payement d'un terme de la pension à l'échéance, ne peut pas le réclamer plus tard.
Nouv. rép. de dr., Paris, Dalloz, t. 1, 1962, s.v. aliments, 49. Rem. Mot attesté ds les princ. dict. gén. du xixeet du xxesiècle. PRONONC. : [aʀeʀaʒe]. ÉTYMOL. ET HIST. − Av. 1283 dr. (Ph. de Beaumanoir, Coutumes Beauvaisis, éd. Beugnot, 65, 8 ds T.-L. : se les parties... requierent delai dusqu'a autre jornee en autel estat, li sires ne lor doit pas veer, s'il n'est ainsi que le querele touque le segneur et qu'il ne fust arrieragiés de son droit por le delai des parties, si comme se li ples est d'aucunne coze dont li sires ne pot faillir a avoir amende ou autre gaing de celi qui ara tort).
Dér. de arriérage, arrérage*; dés. -er. STAT. − Fréq. abs. littér. : 1. BBG. − Barb. Misc. 28 1944-52, pp. 327-329. − Kuhn 1931, p. 104. − Mots rares 1965. |