| ARRUGIE, subst. fém. MINES. Canal pour l'écoulement des eaux d'infiltration. Rem. Attesté ds la plupart des dict. généraux. PRONONC. : [aʀyʒi]. ÉTYMOL. ET HIST. − 1562 lat. arrugia (A. Du Pinet, Caie Pline Second. L'histoire du monde, collationné et corrigé, Lyon, p. 574 : Ceste façon de cercher l'or, s'appelle Arrugia); 1729 mines « canal servant à l'écoulement des eaux » (David Durand, Histoire naturelle de l'Or et de l'Argent, 32, Londres ds Quem. : Ils [les anciens] nomment ces sortes de boyaux souterrains, des arrugies).
Empr. au lat. arrugia attesté ds Pline pour désigner une galerie de mine (Nat. 33, 70 ds TLL s.v., 655, 65); cf. hist. lat. arrogium « ruisseau (esp. arroyo) » attesté fin viiies. (Vetus Notitia Hispanica, aerae 829, apud Anton. de Yepez t. 4 Chronici Ord. S. Benedict. p. 448 ds Du Cange). BBG. − Chesn. 1857. |