| ARRIÈRE-BOUTIQUE, subst. fém. Pièce située derrière la boutique et communiquant immédiatement avec elle : 1. ... cette amabilité criarde pouvait être à la mode parmi les bourgeois de Paris et dans les arrière-boutiques de la rue Saint-Honoré, mais ne prendrait jamais dans la bonne société de Nancy.
Stendhal, Lucien Leuwen,t. 1, 1836, p. 314. 2. Dans l'arrière-boutique où nous déjeunions serrés à huit autour d'une table ronde, les buveurs de la grande salle trop pleine refluaient, le verre à la main.
Dorgelès, Les Croix de bois,1919, p. 186. 3. ... rien ne rappelait les Noëls passés. Dans cette fête où tout le monde, riche ou pauvre, se rejoignait jadis, il n'y avait plus de place que pour les quelques réjouissances solitaires et honteuses que des privilégiés se procuraient à prix d'or, au fond d'une arrière-boutique crasseuse.
Camus, La Peste,1947, p. 1430. PRONONC. : [aʀjε
ʀbutik]. ÉTYMOL. ET HIST. − 1508 (Statuts des apothicaires, ap. Ouin-Lacroix, Histoire des anciennes corporations de Rouen, 559 d'apr. Delboulle ds R. Hist. litt. Fr., t. 2, p. 261 : En cave ou cellier ou arrière-boutique).
Composé de arrière-* et de boutique*. STAT. − Fréq. abs. littér. : 189. BBG. − France 1907. − Jossier 1881. − Kuhn 1931, p. 153. |