| ARRIMEUR, EUSE, subst. MAR. Celui qui est chargé d'effectuer ou de surveiller l'arrimage à bord d'un navire : 1. Il [sieur Clubin] était arrimeur habile, gabier méticuleux, bosseman soigneux et connaisseur, timonier robuste, pilote savant, et hardi capitaine.
Hugo, Les Travailleurs de la mer,1866, p. 112. 2. ... il [Barrada] s'était fait arrimeur de navires, un métier très lucratif, paraît-il, où il utilisait à merveille sa grande force et son instinct du débrouillage.
Loti, Mon frère Yves,1883, p. 397. − Spécialement 1. DR. MAR. Arrimeur-juré. Expert qui, dans les ports de mer, est patenté pour surveiller la qualité de l'arrimage à la demande du capitaine (cf. Lar. 19e-Lar. encyclop.). 2. AVIAT. NAVALE. Personnel chargé de l'entretien des appareils à l'exclusion des moteurs réservés aux mécaniciens (cf. Gruss 1952). 3. TECHNOLOGIE ♦ Arrimeur d'ardoisières. ,,Ouvrier qui assemble les ardoises taillées pour en faire des lots suivant dimensions.`` (Mét. 1955). ♦ Arrimeuse de sardines. ,,Manœuvre spécialisée de la conserverie chargée de ranger les sardines dans leurs boîtes. Appellation en usage dans le Finistère.`` (Mét. 1955). PRONONC. : [aʀimœ:ʀ]. ÉTYMOL. ET HIST. − 1398 nov., « celui qui arrime » (Ord. VIII, 304 ds Gdf. Compl. : Règl. pour les arrimeurs de la vic. de l'eau de Rouen).
Dér. de arrimer*; suff. -eur2*. STAT. − Fréq. abs. littér. : 4. BBG. − Barr. 1967, p. 33. − Cap. 1936. − De Gorog 1958, § 3. − Gruss 1952. − Jal 1848. − Le Clère 1960. − Mét. 1955. − Soé-Dup. 1906. − Will. 1831. − Zastrow 1963, p. 430. |