| ARMORICAIN, AINE, adj. et subst. A.− Relatif à l'Armorique, à ses habitants, à ses particularités physiques, géographiques, géologiques, historiques. Les golfes de la péninsule armoricaine (Chateaubriand, Mémoires d'Outre-Tombe, t. 1, 1848, p. 59), bruyères armoricaines : 1. Ces granits, injectés de porphyres et de diabases, ces gneiss, ces grès armoricains s'émiettent en écueils, qui bordent la côte comme une cuirasse.
P. Vidal de La Blache, Tabl. de la géogr. de la France,1908, p. 335. − LITT., vx. Cycle armoricain. Ensemble des romans de la Table ronde consacrés au roi Arthur et aux vieilles légendes bretonnes. B.− Empl. subst. Un Armoricain, une Armoricaine. Personne qui habite ou qui est originaire de l'Armorique : 2. Toutes les fées avaient richement doté le petit Armoricain. Elles lui avaient donné le génie, l'imagination, la finesse, la persévérance, la gaieté, la bonté.
J. Lemaître, Les Contemporains,1885, p. 213. − L'armoricain, subst. masc. Dialecte celtique parlé dans l'Armorique ou Basse-Bretagne. C.− Loc. adv. À l'armoricaine. ,,Déformation par certains auteurs, du nom de l'apprêt dit à l'américaine, fort employé pour le homard.`` (Mont. 1967). PRONONC. : [aʀmɔ
ʀikε
̃], fém. [-εn]. ÉTYMOL. ET HIST. − 1838 adj. et subst. (Ac. Compl. 1842); 1863 ling. (Littré).
Empr. au b. lat. armoricanus, adj. « id. », TLL s.v. Aremoricus, 503, 51 : ca 410, Not. dign. occ. 1, 45. STAT. − Fréq. abs. littér. : 24. BBG. − Ac.-Gastr. 1962. − Bach.-Dez. 1882. − Lej. 1969. − Mont. 1967. |