| ARISTOTÉLICIEN, IENNE, adj. et subst. A.− Adj. Qui appartient à la doctrine d'Aristote. Philosophie aristotélicienne (Ac. 1798-1932), doctrine aristotélicienne, biologie aristotélicienne. − P. ext., et parfois péj. Qui s'inspire de la doctrine ou de la méthode d'Aristote : 1. Enfin Lowth, plus insipide que tous les autres, nous fait un traité de rhétorique aristotélicienne sur la poésie des Hébreux, où l'on trouve un chapitre sur les Métaphores de la Bible, un autre sur les comparaisons, un autre sur les prosopopées, un autre sur le sublime de diction, etc., sans soupçonner un instant ce qui fait la beauté de ces antiques poèmes, ...
Renan, L'Avenir de la science,1890, p. 294. 2. ... les techniques professionnelles [des discours] ont fini par s'imposer à la technique aristotélicienne.
A. Wicart, Les Puissances vocales,L'Orateur, t. 1, 1936, p. 295. B.− Subst. Partisan de la doctrine d'Aristote : 3. Il [Everard] devint ensuite platonicien, puis aristotélicien...
G. Sand, Histoire de ma vie,t. 4, 1855, p. 369. PRONONC. : [aʀistɔtelisjε
̃], fém. [-jεn]. ÉTYMOL. ET HIST.
A.− Adj. 1668 « partisan de la doctrine d'Aristote » (Molière, Mar. forc., Personnages ds Rob. : Pancrace, docteur aristotélicien).
B.− Subst. 1669 16 avr. (Chapelain, Lettres, éd. Tamizey de Larroque, II, 632 : A la réserve du principal personnage qui ne sera pas du goust des aristotéliciens, ...).
Dér. du rad. du lat. Aristotelicus (aristotélique*); suff. -ien*. STAT. − Fréq. abs. littér. : 62. |