| ARELIGIEUX, EUSE, adj. Qui est étranger à toute préoccupation religieuse. Texte areligieux : 1. Je vous reproche d'avoir plus de moyens pour détruire le sentiment religieux acquis et pour en créer un autre dangereux. Je dis à l'extrême gauche : relisez Voltaire. Il est énergique, il a du bon. Briand nous dit que l'état doit être areligieux.
Barrès, Mes cahiers,t. 5, 1906-07, p. 53. 2. À part l'attitude officielle de la démocratie populaire en faveur d'une éducation matérialiste et athée, mais tolérant des religions organisées (bouddhisme, lamaïsme, islam, christianisme) dans la mesure où elles se conforment à la loi de l'état, il est impossible de dire ce que peut être la religiosité de la grande masse en Chine continentale. À Formose, la situation doit être à peu de choses près celle qui a prévalu en Chine depuis la révolution de 1911, compte tenu d'une tendance areligieuse grandissante dans les milieux « éclairés » et instruits.
Philos., Relig., 1957, p. 5403. Rem. 1reattest. (supra ex. 1); dér. de religieux*, préf. a-2*. PRONONC. : [aʀ(ə)liʒjø], fém. [-ø:z]. STAT. − Fréq. abs. littér. : 2. BBG. − Marcel 1938. |