| AREAU, subst. masc. Région. Charrue primitive. Synon. araire (Fén. 1970) :La vérité est que nous nous sommes liés nous-mêmes à notre propre areau. (G. Sand, François le Champi, 1950, p. 183).
L. Vincent, La Lang. et le style rustiques de George Sand dans les« romans champêtres », 1916, p. 140. Rem. Louise Vincent note que areau (orthographié arrau ou ariau à Nohant) était très répandu. Attesté ds Lar. 19eet Nouv. Lar. ill. : ,,Sorte de charrue primitive, dont on fait encore usage dans les terres très légères du centre et de l'ouest de la France``; Fén. 1970 précise : ,,en Berry, l'absence d'avant-train distinguait l'areau de la charrue.`` ÉTYMOL. ET HIST. − 1457 ayreau (Lit. remiss. ex. Reg. 189, ch. 186 ds Du Cange s.v. Arar : Le suppliant print ... ung Ayreau fourni de coustre et de souef); 1459 areau (Op. cit., 190, ch. 24, ibid.); actuellement dial. centre 1846 (G. Sand, La Mare au diable : Dans le haut du champ un vieillard ... poussait gravement son areau de forme antique, trainé par deux bœufs tranquilles); cf. Jaub., ariau, areau; ang. areau (Verr.-On.); Lar. 19einscrit les deux vedettes ariau et arriau.
Issu de l'a. fr. araire*, avec changement de suff. -eau*; la forme -iau est dial. |