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ARBORISER, verbe.
I.− Emploi trans. Arboriser une région. La ,,doter d'arbres`` (Plais. 1969).
− Emploi abs. Planter et cultiver les arbres.
Rem. Attesté ds Forest. 1946, Rob.
II.− Emploi pronom. S'arboriser.Présenter des ramifications qui ressemblent à celles d'un arbre :
1. Je connaissais les derniers travaux faits sur ce bizarre zoophyte, qui se minéralise tout en s'arborisant, suivant la très juste observation des naturalistes... Verne, 20 000lieues sous les mers,1870, p. 250.
2. Paris s'ouvrait comme une main (...) sillonnée de lignes secrètes (...). Chacune (...) faisait des anses et des boucles, s'arborisait, croisait d'autres lignes, semblait les épouser un moment, allait mourir à l'autre bout de Paris, ou revenait au contraire se clore sur elle-même. J. Romains, Les Hommes de bonne volonté,Le 6 octobre, 1932, p. 207.
Rem. En fr. région. arboriser peut signifier herboriser (R. de Gourmont, Esthétique de la lang. fr., 1899, p. 127); la même confusion existe entre arboriste et herboriste. Cf. *arboriculteur, rem. 1.
ÉTYMOL. ET HIST. I.− a) 1542 « soigner et tailler les arbres et les plantes » (Rabelais, Gargantua, ch. XXIII, éd. Marty-Laveaux, I, 92 : des pioches, cerfouettes, beches, tranches & aultres instrumens requis à bien arborizer) − 1611, Cotgr.; b) 1680 (Rich. : Arboriser, herboriser). II.− 1750 arborisé « se dit de certaines pierres sur la coupe desquelles se trouvent des représentations d'arbre » (Livre-journal de L. Duvaux, par. 713 [Courajod] ds Quem. : Une agathe arborisée et la monture entourée de ladite bague, 156 1.). Dér. du lat. arbor (arbre*); I suff. -iser*, II suff. -isé.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 1.
BBG. − Plais. 1969.