| AQUIFÈRE, adj. A.− GÉOL. Qui porte ou qui contient de l'eau. Terrain aquifère. ♦ Couche, nappe aquifère. Couche souterraine formée par les eaux d'infiltration : 1. Les sables, se continuant sous les terrains plus récents, forment une nappe aquifère importante qui alimente les puits artésiens de Paris.
M. Boule, Conf. de géol.,1907, p. 138. − P. anal., BOT. Cellule aquifère : 2. Certaines cellules épidermiques dites cellules aquifères, de grande taille, à parois minces capables de s'emplir d'eau et de la perdre par dessication, jouent par leur variation de turgescence, un rôle dans la vie de la plante...
L. Plantefol, Cours de bot. et de biol. végétale,t. 2, 1931, p. 285. B.− ZOOL. ,,Se dit des organes des poissons par lesquels l'eau est expirée et respirée.`` (Ac. Suppl. 1836). Trachée aquifère. ♦ Respiration aquifère : 3. Puisque la respiration aquifère est la moins active, considérons-là d'abord, et nous verrons que les organes qui respirent l'eau sont de deux sortes, lesquelles diffèrent encore entre elles par leur activité. Nous remarquerons ensuite la même chose à l'égard des organes qui respirent l'air. Les organes qui respirent l'eau doivent être distingués en trachées aquifères et en branchies ...
Lamarck, Philos. zool.,t. 2, 1809, p. 138. Rem. 1reattest. 1836 (Ac. Suppl., terme d'hydraulique); dér. du rad. du lat. aqua (eau*), suff. -fère*. PRONONC. : [akɥifε:ʀ]. Pour la prononc. par [kɥ] dans les composés de aqui- (aquifère, aquifoliacées, etc.), cf. Fouché Prononc. 1959, p. 288. Besch. 1845 transcrit : a-ku-i-fè-re. STAT. − Fréq. abs. littér. : 8. BBG. − Baulig 1956 (s.v. aqueux). − Colas-Cab. 1968. − George 1970. − Méd. Biol. t. 1 1970. − Perraud 1963. |