| APPONTEMENT, subst. masc. Plate-forme en bois ou en fer montée sur pilotis ou flottante, destinée à permettre l'accostage de bateaux qui ne peuvent atteindre la berge ou le quai : 1. À huit heures et demie, six ou huit des inséparables s'en vont à l'appontement, c'est-à-dire à l'embarcadère avec leurs bagages.
Fromentin, Voyage en Égypte,1869, p. 128. 2. Un seul de nos paquebots de 1930 suffirait à encombrer le vieux môle, aussi n'est-ce plus ici, au sud, mais à l'ouest, dans l'Hudson, ou encore à l'est, que les grands bateaux vont aujourd'hui docker. Mais c'est sur ces appontements de bois usé que débarqua Lafayette et que débarquent encore, à l'occasion, les héros du Pôle, les aviateurs victorieux et les champions de la traversée de la Manche à la nage (...). Cette Batterie a conservé son cachet « vieille Amérique ». Sur ces pontons d'un blanc sale, où des aigles d'un or rouillé prennent leur essor, les citadins s'embarquent l'été pour les plages populaires voisines...
Morand, New-York,1930, p. 21. Rem. Appontement, débarcadère*, embarcadère*, ponton* ne sont pas exactement synon. : l'accent est mis dans débarcadère, embarcadère sur la fonction; ponton désigne une construction flottante permettant l'embarquement. PRONONC. : [apɔ
̃tmɑ
̃]. ÉTYMOL. ET HIST. − 1789 mét. « échafaudage formant un pont volant » (Célestin Port, Archives anciennes de la mairie d'Angers, 227 d'apr. Delboulle ds R. Hist. litt. Fr., t. 2, p. 256 : Il a fallu mettre des planches pour servir d'apontements dans la chambre de l'alcôve du presbytère de cette paroisse).
Dér. de pont*; préf. a-1*, suff. -ment1*. STAT. − Fréq. abs. littér. : 11. BBG. − Barb.-Cad. 1963. − Barber. 1969. − Dub. Dér. 1962, p. 29. − Forest. 1946. − Gruss 1952. − Le Clère 1960. − Soé-Dup. 1906. |