| APICAL, ALE, AUX, adj. et subst. A.− Adjectif 1. ANAT. HUMAINE, ANIMALE et VÉGÉT. Qui est au sommet, à la pointe (d'un organe, d'une cellule, etc.) : 1. ... ils [les abris épithéliaux] occupent (...) soit le collet de la dent, soit la région apicale.
Roussy ds(F. Widal, P.-J. Teissier, G.-H. Roger, Nouv. traité de méd.,fasc. 5, 1920-24, p. 335). 2. Les recherches de Naegeli sur le méristème − terme qui lui est dû − chez les algues, les mousses et les fougères, sur les lois de la segmentation apicale, sur la structure et la croissance des parois cellulaires, représentent des acquisitions capitales de la biologie.
Hist. gén. des sc.,t. 3, vol. 1, 1961, p. 427. SYNT. Cf. E. Perrier, Traité de zool., 1893 : fossettes apicales (p. 3104), orifice apical (p. 542), oscule apical (p. 580), plaque apicale (p. 985), pôle apical (p. 776), pore apical (p. 761), position apicale (p. 1242), rosette apicale (p. 795), secteurs apicaux (p. 1279). 2. PHONÉT. ,,Dénomination appliquée à divers phonèmes, particulièrement aux dentales, pour indiquer que leur articulation est caractérisée par l'application de la pointe (lat. apex) de la langue soit contre les dents (dentales proprement dites), soit contre les alvéoles (alvéolaires), soit même au-dessus des dents, contre la voûte du palais.`` (Mar. Lex. 1951). − Subst. fém. Les apicales. Les consonnes apicales. B.− Subst. masc., ENTOMOL. Alvéoles qui se terminent à la pointe de l'aile des insectes. Rem. Attesté ds Besch. 1845, Lar. 19e, Nouv. Lar. ill. PRONONC. : [apikal], plur. [-o]. ÉTYMOL. ET HIST. − 1. a) 1838 adj. didact. (Ac. Compl. 1842); b) 1865 anat. (Littré-Robin); 2. 1845 subst. masc. entomol., Besch., supra; − 1928, Lar. 20e; 3. 1933 phonét. (Mar. Lex. [1reéd.] p. 30).
Dér. du lat. apex, apicis « sommet » (apex*); suff. -al*. BBG. − Chevallier 1970. − Forest. 1946. − Garnier-Del. 1961 [1958]. − Husson 1970. − Littré-Robin 1865. − Mar. Lex. 1933. − Mar. Lex. 1961 [1951]. − Méd. Biol. t. 1 1970. − Mots rares 1965. − Springh. 1962. |