| APERTEMENT, adv. Vx., littér. De manière évidente, manifestement : Le chevalier avait apertement montré sa compétence, son application, son activité et son bon esprit.
J. de La Varende, Le Maréchal de Tourville et son temps,1943, p. 99. Rem. Attesté (avec la mention vx ou vieilli) ds la plupart des dict. gén. du xixes. ainsi que ds Quillet 1965. PRONONC. ET ORTH. : [apε
ʀtəmɑ
̃]. Pour la forme appertement (cf. ap(p)ert). Ac. Compl. 1842 réserve 2 entrées à ce mot : l'une pour la forme apertement avec un seul p, l'autre pour la forme appertement avec 2 p. ÉTYMOL. ET HIST. − Ca 1150 (Wace, St Nicolas, éd. Ronsjö, 139 ds Keller, Etude vocab. Wace, 78a : Cist comandat grans ureisonz A faire od granz afflictions Que Deus apertement mustrat A qui cel evesqué donast).
Dér. de apert* étymol. A 1; suff. -ment2*. BBG. − Lew. 1960, p. 255. − Mots rares 1965. |