| ANURIE, subst. fém. PATHOL. Absence complète ou presque complète d'urine dans la vessie, provoquée, le plus souvent, par un arrêt de la fonction rénale : L'ensemble de ces données physio-pathologiques a considérablement modifié la conception que l'on se faisait (...) des formes ascendantes consécutives à une obstruction lithiasique ou à une infection prolongée des voies urinaires excrétrices. Elles ont rendu compte des manifestations cliniques et biologiques propres aux néphrites aiguës infectieuses ou allergiques comme celles qui compliquent la scarlatine et les angines, des néphrites toxiques dont le prototype a été longtemps représenté par l'anurie mercurielle...
M. Bariéty, Ch. Coury, Hist. de la méd.,1963, p. 698. Rem. 1. Guérin 1892 et Nouv. Lar. ill. donnent en vedette anurie ou anurèse. Méd. Biol. t. 1 1970 donne comme synon. peu usité anurésie (cf. néphroplégie). 2. 1reattest. 1863 (Littré); composé du préf. a-2* et de l'élément suff. -urie*. PRONONC. : [anyʀi]. BBG. − Bonv. 1969. − Garnier-Del. 1961 [1958]. − Lar. méd. 1970. − Littré-Robin 1865. − Méd. 1966. − Méd. Biol. t. 1 1970. − Pomm. 1969. − Quillet Méd. 1965. − Rey-Cottez 1970, t. 38, p. 358. |