| ANTONYMIE, subst. fém. A.− LING. Relation entre deux antonymes. − Fait linguistique que constitue l'existence d'antonymes. B.− P. métaph. Opposition : « ... C'est toujours l'antonymie de la pensée et de l'action : la vie est mal faite... »
Barrès, Mes cahiers,t. 7, 1908, p. 96. Rem. Attesté ds Ac. Compl. 1842, Besch. 1845, Lar. 19e-Lar. Lang. fr., Littré, Guérin 1892, Quillet 1965. PRONONC. : [ɑ
̃tɔnimi]. ÉTYMOL. ET HIST. − Av. 1794 antonymie empl. par Robespierre, d'apr. Boiste 1829; 1829 rhét. (Boiste : Antonymie, opposition de mots, de noms inconciliables); l'indication rhét. commence à disparaître à partir de Nouv. Lar. ill., remplacée par gramm. ds Lar. encyclop.
Composé, sur le modèle de synonymie, du préf. anti-* et de l'élément suff. -onymie (-onyme* et -ie*). STAT. − Fréq. abs. littér. : 1. BBG. − Mots rares 1965. − Rey-Cottez 1970, t. 38, p. 358. |