| ANSETTE, subst. fém. A.− Rare. Petite anse. Rem. Noté comme ,,peu usité`` ds Lar. 19e-Lar. 20e; sans mention styl. ds Guérin 1892, DG, Ac. t. 1, Bél. 1957, Rob., Quillet 1965. B.− Emplois techn. 1. MAR. ,,Petite anse de corde attachée à un point de la ralingue d'une voile, pour y fixer une des branches de la bouline. On l'appelle généralement : Patte de bouline.`` (Jal 1848). Rem. Attesté ds la plupart des dict. généraux. − P. ext. Bout de corde terminé en forme d'anneau. 2. TECHNOL. ,,Attache dans laquelle on passe le ruban d'une croix.`` (Littré). Rem. Attesté ds la plupart des dict. généraux. PRONONC. − Dernière transcription ds DG : an-sèt'. ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1426 « ustensile de cuisine garni d'une anse » (Béthune, ap. La Fons, Gloss. ms., Bibl. Amiens ds Gdf. : Ansettes a. IX. d. pièce pour les torches accourchir) − 1619, Cout. Valenciennes, ibid.; 2. 1606 « petite anse » (Nicot); 1704 technol. (Trév. : Les Orfèvres appellent ansettes, les anses d'une tasse); 3. 1680 mar. ancette « œil sur la ralingue de chute d'une voile carrée, où vient passer la patte de bouline » (Guiffrey, Comptes des batiments du roi, t. 1, p. 1276 ds Jal2); 4. 1751 technol. (Encyclop. t. 1 : Ansette, en terme de Metteur en œuvre, est une attache dans laquelle on passe le ruban d'une croix).
Dimin. de anse*; suff. -ette*. BBG. − Chesn. 1857. − Encyclop. méthod. Mécan. t. 2 1873. − Jal 1848. − Mots rares 1965. |