| ANORAK, subst. masc. HABILL. Veste imperméable à capuchon, protégeant contre les intempéries et employée d'abord par les explorateurs polaires, puis par les skieurs et les campeurs : 1. J'ai distribué aujourd'hui des anoraks aux hommes, c'est-à-dire des pantalons et des vareuses munies de capuchons, en toile brune imperméable, que l'on met par-dessus les vêtements...
J.-B. Charcot, Expédition antarctique française, 1903-1905,Le « Français » au Pôle Sud, 1906, p. 122. 2. Pour aller inspecter les environs de la cabane (...) Ivan Sabakoff portait l'anorak avec une grâce, une coquetterie petites-russiennes.
Cendrars, Les Confessions de Dan Yack,1929, p. 56. Rem. Attesté ds les dict. depuis Lar. 20e. PRONONC. : [anɔ
ʀak]. ÉTYMOL. ET HIST. − 1906, supra.
Esquimau anorak, de même sens (FEW t. 20, p. 54a). L'hyp. d'un intermédiaire danois (R. de Gorog, The Scandinavian Element in French and Norman, New York, 1958, p. 300) ne semble pas justifiée étant donnée l'orig. de la première attest. fr. (cf. aussi Charcot, ibid., p. 135 : Ils ont conservé cependant la forme esquimau, en particulier de l'anorak sorte de veste à capuchon très pratique pour les régions polaires; nous l'utilisions dès 1903 dans nos expéditions). BBG. − Delorme 1962, p. 305. − De Gorog 1958, p. 130. − Gautrat Ski 1969. − Gruss 1952. − Leloir 1961. |