| ANNELET, subst. masc. Petit anneau : 1. − C'est un anneau symbolique d'or pur. Il a l'image d'un serpent dont le cœur en relief et piqué d'un rubis est relié par une chaînette à un petit annelet qui scelle les mâchoires de la bête.
Huysmans, Là-bas,t. 2, 1891, p. 182. − Spécialement a) ARCHITECTURE − Tore formant anneau autour d'une colonne : 2. Je serais tenté de croire que les astragales ou les annelets qui entourent en grand nombre la partie supérieure des colonnes [de l'Alhambra], ont été dorés autrefois ...
Mérimée, Études anglo-américaines,1870, p. 94. − ,,Petites moulures saillantes en forme de bague ou d'anneau placées dans les ordres antiques à l'intersection du fût de la colonne et de la courbe d'évasement du chapiteau.`` (J. Adeline, Lex. des termes d'art, 1884) : 3. ... les Romains dénaturent chacune de ces formes [du chapiteau dorique] : (...). Les secondes rainures, celles qui marquent la gorge du chapiteau et qu'on nomme annelets (...) ne sont plus que des entailles à angles droits.
Ch. Blanc, Gramm. des arts du dessin,1876, p. 161. b) HÉRALD. ,,Petit anneau qu'on rencontre, souvent en nombre dans les armoiries comme marque de grandeur et de noblesse.`` (Besch. 1845). PRONONC. : [anlε]. ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1160 « petit anneau » (B. de Ste-Maure, Troie, éd. L. Constans, 14323 ds T.-L. : Par l'anelet d'or a cristal Prist la danzele le cheval); 2. 1676 archit. « filet ou listel qui orne un chapiteau dorique » (Felibien, Principes de l'archit., p. 470); 3. 1690 hérald. (Fur.).
Dimin. de anel, annel, anc. formes de anneau*; suff. -et*. STAT. − Fréq. abs. littér. : 4. BBG. − Bach.-Dez. 1882. − Chabat 1881. − Gay t. 1 1967 [1887]. − Jossier 1881. − Leloir 1961. − Noël 1968. − Séguy 1967. |