| ANGUSTICLAVE, subst. masc. ANTIQ. ROMAINE. Ornement que les chevaliers, les magistrats plébéiens inférieurs et les fils de sénateurs ajoutaient à leur tunique et qui consistait en deux bandes étroites de pourpre descendant parallèlement depuis les épaules jusqu'au bas de la tunique. Anton. laticlave.Rem. Attesté ds la plupart des dict. généraux. − P. méton. 1. La tunique sur laquelle se trouvait cet ornement. 2. Celui qui, parce que appartenant à l'ordre des chevaliers, avait le droit de porter cette marque de distinction. ,,Suétone nous apprend que son père était angusticlave.`` (Lar. 19e). PRONONC. : [ɑ
̃gystikla:v]. ÉTYMOL. ET HIST. − [xviies. d'apr. Lar. Lang. fr.] 1751 hist. rom. (Encyclop.).
Empr. au lat. angustus clavus « tunique ornée d'une bande étroite de pourpre » c.-à-d. celle des tribuns de la plèbe (Varron, Ling., 9, 79 ds TLL s.v. angustus, 63, 1) p. oppos. à laticlavus « large bande de pourpre dont est bordée la tunique des sénateurs romains »; cf. angusticlavius « qui porte l'angusticlave » (Suétone, Otho, 10 ds TLL s.v., 61, 38). BBG. − Bach.-Dez. 1882. − Leloir 1961. |