| ANALPHABÉTISME, subst. masc. État d'une personne qui ne sait ni lire ni écrire; p. ext., absence de tout savoir, de toute instruction : 1. Vous tenez à me faire dire que l'analphabétisme est la forme la plus parfaite du confort intellectuel...
M. Aymé, Le Confort intellectuel,1949, p. 126. 2. Ô analphabétisme commercial, au bruit des machines sacrées c'est alors la longue, la sempiternelle célébration de ton culte qu'il faut servir.
F. Ponge, Le Parti pris des choses,1942, p. 47. Rem. Attesté ds Rob. et Quillet 1965 (avec la mention néol.) ainsi que ds Lar. encyclop., Dub. et Lar. Lang. fr. Prononc. : [analfabetism]. Étymol. ET HIST. − 1907 (Nouv. Lar. ill. Suppl.)
Dér. de analphabète*; suff. -isme* prob. sous l'influence de l'ital. analfabetismo « id. » attesté dep. 1881 (Arlia, Lessico dell'infina e corrotta italianità, 29 ds Batt.). STAT. − Fréq. abs. litt. : 1. BBG. − Dauzat Ling. fr. 1946, p. 33. − George 1970. − Lafon 1969. |