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ANALEPTIQUE, adj. et subst. masc.
A.− Emploi adj., MÉD. [Se dit de substances (aliments et médicaments) et de pratiques hygiéniques (gymnastique)] Qui redonne des forces, particulièrement aux convalescents :
1. Debauve a cherché en outre à offrir à ses nombreux clients des médicaments agréables contre quelques tendances maladives. Ainsi, aux personnes qui manquent d'embonpoint il offre le chocolat analeptique au salep; ... J.-A. Brillat-Savarin, Physiologie du goût,1825, p. 120.
B.− Emploi subst. Un analeptique :
2. ... Wepfer et Sydenham n'ont pas craint, dans certains cas, de recourir aux narcotiques eux-mêmes, et (...) le dernier guérissait, par le simple usage des cordiaux et des analeptiques, ce délire paisible qui succède quelquefois aux fièvres intermittentes, et que les autres remèdes ne manquent jamais d'aggraver. P. Cabanis, Rapports du physique et du moral de l'homme, t. 2, 1808, p. 367.
Prononc. : [analεptik].
Étymol. ET HIST. − 1. Adj. 1555 méd. (Evon., c. XLIV ds Gdf. Compl. : L'eau de chappon est analeptique [c'est a dire restaurative]); 2. subst. a) 1752 méd. (Trév. : Analeptique [subst. fém.] Partie de l'art de conserver sa santé ou de l'hygieine); b) 1808 id. subst. masc. « remède propre à rendre des forces », supra. Du b. lat. analepticus (< gr. α ̓ ν α λ η π τ ι κ ο ́ ς « propre à réparer les forces » ds Oribase, p. 2. Matth. ds Bailly) attesté aux iveves. chez Theodorus Priscianus, Log. 69 ds TLL s.v., 15, 70 : cibi analemptici; vies. ds Soran., 2, 9, ibid., 15, 71 : primo analeptico cyclo.
STAT. − Fréq. abs. litt. : 2.
BBG. − Ac. Gastr. 1962. − Bonv. 1969. − Bouillet 1859. − Duval 1959. − Garnier-Del. 1961 [1958]. − Lar. méd. 1970. − Littré-Robin 1865. − March. 1970. − Méd. 1966. − Méd. Biol. t. 1 1970. − Mont. 1967. − Nysten 1824. − Piéron 1963. − Privat-Foc. 1870. − Vieill. 1970.