| ANABOLISME, subst. masc. PHYSIOL. Première phase du métabolisme, au cours de laquelle les matériaux nutritifs sont transformés, par voie de synthèse, en tissu vivant. Anton. catabolisme :1. Le métabolisme a été subdivisé par certains auteurs en une série ascendante d'actes physicochimiques aboutissant à réparer et à accroître les éléments cellulaires (anabolisme).
Le Gendre ds(F. Widal, P.-J. Teissier, G.-H. Roger, Nouveau traité de médecine,fasc. 7, 1920-1924, p. 229). 2. Pour Celse, chaque âge de la vie aurait une saison qui lui convient spécialement. [...] Il apparaît bien que l'hiver favorise la vitalité d'accumulation (anabolisme), le printemps la vitalité de dépense et d'initiative (catabolisme), l'été les sentiments de plénitude, l'automne les faiblesses.
E. Mounier, Traité du caractère,1946, pp. 123-124. 3. Rapprochant les instincts de mort du processus catabolique qui est l'autre face du métabolisme des êtres pluricellulaires, dont la première est l'anabolisme, l'auteur découvre dans les instincts agressifs des rapports étroits avec les fonctions d'excrétion et d'élimination.
J. Vuillemin, Essai sur la signification de la mort,1949, p. 16. DÉR. Anaboliser, verbe trans.Assimiler par un phénomène d'anabolisme (cf. P. Morand, Aux confins de la vie, 1955, p. 98). Prononc. : [anabɔlism]. Étymol. ET HIST. − 1907 (Nouv. Lar. ill. Suppl.).
Composé du préf. gr. α
̓
ν
α- « en haut » et de β
ο
́
λ
ο
ς « jet »; suff. -isme*.
− Anaboliser, 1955, supra. STAT. − Fréq. abs. litt. : 8. BBG. − Biol. t. 1 1970. − Duval 1959. − Fromh.-King 1968. − Garnier-Del. 1961 [1958]. − Husson 1970. − Lar méd. 1970. − Méd. 1966. − Méd. Biol. t. 1 1970. − Séguy 1967. − Uv.-Chapman 1956. |